[INFOGRAPHIE] Baromètre des soft skills 2023 : focus sur les chiffres-clés

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Comment les soft skills sont-elles appréhendées - et comprises - dans les organisations ? Quelles sont les pratiques en vigueur en matière de développement et de valorisation, de formation et d’évaluation de ces compétences ? Pour répondre à ces questions, découvrons ensemble les principaux résultats du baromètre des soft skills 2023, proposé par Lefebvre Dalloz Compétences (ex-CSP DOCENDI)[1].  

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Baromètre des soft skills 2023 : les soft skills sont-elles plus connues, et les entreprises y forment-elles davantage ?

Depuis 2021, un baromètre annuel[2] vient mesurer le niveau de compréhension et de développement des soft skills au cœur des organisations, ainsi que les changements d’approche et de pratiques que l’on observe - ou qui en résultent. L’édition 2023 réserve son lot d’évolutions.

Commençons par la connaissance des soft skills, et la compréhension de ce qu’elles sont.

  • 72 % des répondants déclarent « bien » ou « très bien » les connaître.

Cela correspond à une progression de 11 points en 2 ans.

  • 79 % des répondants considèrent qu’il s’agit de compétences « relationnelles ».
  • 66 % d’entre eux parlent de compétences « émotionnelles ».
  • 30 % citent leur nature « organisationnelle ».

Les grandes familles de soft skills sont donc très bien identifiées. En revanche, le caractère cognitif de ces compétences est mis en avant par 24 % des répondants seulement.

Par ailleurs, 39 % des répondants à l’enquête les relient au savoir-vivre, et 26 %, à des traits de personnalité. Or, le premier comme les seconds ne sont pas des compétences que l’on peut développer.

Sur la 2e partie de la question (les entreprises forment-elles davantage aux soft skills ?), un paradoxe se dégage.

  • 63 % des entreprises « identifient les soft skills de leurs collaborateurs, et les développent » - elles sont nommées pratiquantes dans le baromètre.

Il s’agit là d’une progression notable : + 13 points depuis l’édition 2021 !

  • 41 % des organisations ont déployé des formations aux soft skills dans les 12 derniers mois.  

On observe ici une baisse, minime, de 2 points en 2 ans.

  • 13 % des entreprises disposent de méthodes d’évaluation des soft skills[3], et 8 % sont en train de s’en doter.

C’est là que le paradoxe se manifeste pleinement. En effet, non seulement le niveau d’évaluation de ces compétences spécifiques reste faible, mais il a même très légèrement reculé : - 1 point en 2 ans.

Quelles soft skills sont le plus mobilisées au quotidien – et sur quelles dimensions du travail résonnent-elles ?

Certaines de ces compétences sont activées chaque jour par les collaborateurs, dans le cadre de leurs fonctions.

  • Pour 66 % des répondants, l’écoute fait figure de compétence soft décisive en 2023.
  • 54 % citent ensuite l’adaptabilité professionnelle.
  • L’empathie arrive sur la 3e marche du podium, avec 43 % des répondants qui la mentionnent.

Il faut savoir que l’empathie va de pair avec l’écoute et qu’elle constitue le socle de nos relations à autrui.

Quant  à leur impact sur les différentes dimensions du travail, les répondants au baromètre des soft skills 2023 citent en tout premier lieu :

  • Le management d’équipe – pour 63 % d’entre eux ;
  • L’efficacité professionnelle – qui fédère 61 % des répondants ;
  • La prévention et la résolution des conflits – pour 43 % d’entre eux.

Il est à noter que l’efficacité professionnelle perd 14 points en 2 ans, tandis que la prévention et la résolution des conflits en gagne 9 !

Pourquoi les organisations forment-elles à ces compétences – et quelles modalités[4] choisissent-elles ?

Dans 63 % des cas, la décision de former aux soft skills répond à l’évolution de l’organisation du travail et/ou de l’environnement dans lequel il s’exerce. Des besoins individuels en la matière, identifiés par le management, sont aussi mis en exergue – par 50 % des répondants. Quant à la culture d’entreprise, elle motive des formations dans 49 % des cas.

Reste à savoir comment les entreprises s’y prennent pour aider les collaborateurs à développer ces compétences spécifiques.

  • La formation en salle recueille 66 % d’avis favorables (+ 13 points en 1 an).

On peut y voir un lien avec les multiples « empêchements » vécus en la matière, dans un contexte de crise sanitaire prolongée.

  • 56 % des répondants choisissent le Blended Learning – dans le sens d’une période de formation présentielle bénéficiant d’un accompagnement digital avant et après la phase présentielle.
  • Le Dual Learning[5] confirme son statut de dispositif émergent, avec 17 % d’avis favorables (+ 8 points en 1 an).

En parallèle, selon le baromètre des soft skills 2023, l’ingrédient pédagogique décrit comme le plus favorable est, à 51 %, la mobilisation en situation de travail de la compétence visée, durant le parcours de formation si celui-ci s’étale dans le temps. Le partage d’expérience entre pairs ou apprenants, et avec le formateur, lui emboîte le pas : 45 % des répondants le mentionnent.

Quant à la « responsabilité » du développement des compétences soft en entreprise, les répondants l’attribuent de façon transversale aux fonctions  DRH, formation, managériale et recrutement – à 38 %.

Le baromètre des soft skills 2023 montre qu’un seuil critique de diffusion de ces compétences doit désormais être atteint, au niveau des organisations. Dotées d’un meilleur pilotage et d’une meilleure valorisation des soft skills, elles pourront ainsi transformer – et améliorer durablement ! - les modes de travail et de collaboration, ainsi que les relations interpersonnelles en leur sein. Une transformation progressive qui s’opère au bénéfice de toutes les parties prenantes de l’entreprise.


[1] Lefebvre Dalloz est né de l’union de marques emblématiques dans les domaines de l’édition, de la formation et des solutions logicielles. En 2023, les organismes de formation du groupe (Bärchen, CSP DOCENDI, Dalloz Formation, Elegia, Francis Lefebvre Formation) fusionnent au sein de Lefebvre Dalloz Compétences.

[2] Lefebvre Dalloz Compétences pilote un autre baromètre, celui de la formation professionnelle. Pour télécharger la 1re édition, c’est ici.

[3] Tests psychométriques, Assessment Center, formation des managers…

[4] « Modalités » au sens large : dispositifs de formation et ingrédients pédagogiques.

[5] Le Dual Learning associe des participants en salle et d’autres, à distance. Il requiert un équipement et une maîtrise des outils numériques, optimaux. La posture du formateur et son accompagnement des apprenants, sont aussi spécifiques.

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